Etang chez ses rêves

Cela fait bientôt deux ans que je ne suis pas venu sur le blog, me promener et laisser ici et là quelques photos ou articles. Un changement de vie professionnelle et c'est toute une pleîade d'habitudes qui meurent et qui naissent. Au rang des disparues, celle de venir honorer dans la langue de Molière ce Paradis, auquel je demande pardon de l'avoir ainsi négliger comme un mari infidèle regardant vers d'autre endroit. Au pays de celles qui naissent... non ne pas les citer ici, elles ne sont pas légitimes à citation... Depuis 2 ans, moultes évolutions, des travaux nombreux ont vu le jour, le troupeau des drôles de Dames évolue, décès et naissances, ma santé qui a connu quelques

Les amoureux qui s'bécottent sur les bancs... Comment habiller l'étang de parures qui lui soient utiles et ne paraissent pas en désaccord avec l'harmonie visuelle de l'endroit. Les bancs se trouvent être incontournables, tant pour le coup d'oeil, donner un air de promenade, sans tomber dans le rococo ( terme très local qui doit signifier kitch !), que pour le bien être du visiteur, qui au gré de pas dans l'herbe fraîche, se plaît à poser son séant pour disserter sur le paisible des lieux... Faisant confiance à mon cerveau droit, j'ai laissé ma main s'emparer des différents matériaux, assembler ces derniers dans un balai à la partition bucolique, pour une fois les objets finalisés laisser à mon esprit son sens  critique, et pour l'occasion  d'art. Nous ne sommes pas encore  Rodin, mais avons dépasser le stade de  César ( pardon monsieur Baldaccini, ce n'est que du mauvais humour)  ( et si je dis nous, parlant de moi à la troisième personne du singulier, c'est tout simplement parce que nous étions plusieurs, mon cerveau droit, mes mains domestiquées, et mon sens critique... ) pas facile tout cela à coordonner quand on prend du recul.

Quand je dis carnet Rose, prière de ne faire l'amalgame avec les journées dernières, visant certains à définir qui sera la tête d'une liste que demain...

Non, non, non, pas de ça chez nous, d'autant que la politique est un sujet de conversation qui n'a pas sa place à l'étang, les idées de chacun sont respectées, et ce d'autant plus qu'elles restent au fond des poches idéologiques de ces chacun(s)...

Non c'est d'amour dont je veux vous parler, de ces amours qui inscrivent leur tumultes dans le planning des cigognes, qui font s'ouvrir de petits yeux innocents sur notre monde, qui emplissent le silence de ces délicieuses musiques de succion que font des bouches enfantines appelant un sein maternel aux quatre pis mariés.

Dernier né à l'étang, Pascal petit taureau fils de Lénée,

 

 

 

Il est fraîchement sur terre depuis 4 heures à la prise de la photo, hésitant encore, le pas gauche...tout ça dans quelques jours sera surprenant tant il aura pris de l'assurance.

 

 

 

 

 

 

Notre jeune ami a de cela surprenant qu'il est le premier veau né sur l'étang qui a les yeux clairs ( voire bleus).

Je ne vous dis pas... brun aux yeux bleus...les filles vont tomber...

Il a les yeux clairs de maman, des yeux  au regard paisible, calme et généreux ...

Je souhaite que ce regard soir à l'image du caractère de notre jeune ami.

 

Longue vie à toi Pascal.

Je t'ai prénommé Pascal, car c'est le nom de ton parrain, et il était enthousiasmé à l'idée que je te donne son prénom.

@mitiés Comtoises.

 

 

Avoir fait ce chalet était important pour mettre le maître des lieux à l'abri des intempéries, mais vouloir donner asile à de drôles de Dames à quatres pattes, c'est prendre responsabilité et en accepter par là même de les assumer.

C'est pourquoi j'avais projeté des construire un abri, une loge comme on dit par chez nous, endroit qui permettrait à certaines de se mettre en marge d'un soleil bien trop cuisant l'été, et de se préserver de pluie par trop diluviennes à l'entrée de l'hiver.

Sachat que  l'hiver avec sa cohorte de frimas ne pose de difficultés à nos ruminantes, qui préfèrent de loin les basses températures aux chaleurs d'été.

 

C'est donc chose en cours de réalisation tel qu'en attestent les clichés ci après :

- Etape N°1 :  Traçage au sol des équerrages du batiment :

 - Etape N° 2 : Décaissement des semelles :

 

Préparer les semelles qui verront l'emplacement des poteaux de soutien, la dimension voisinant 50/50 cm, de façon à donner une réelle '' asise'' au bâtiment.

 

 

 

 

 

 

 

 - Etape N° 3 : Renforcement des semelles :

 

 

Renforcer l'intérieur des réhausses de regard, qui serviront de semelles, une fois remplies de ciment.

Avant le remplissage, ajout de barre de fertors de façon à réaliser un treillis.

 

 

 

 

 

 

Etape 4 :  Remplissage des regards de béton :

Nul besoin de trop de commentaires, si ce n'est que le choix de l'approvisionnement en béton à une centrale dans le village voisin a été d'une efficacité redoutable, car le m3 dont j'avais besoin aurait nécéssité un travail titanesque, avec une homogénéité discutable du mortier ( coût 100 € le m3, à aller chercher)

 

 

Etape 5 : Dresser les poteaux, ainsi que les premiers éléments de  charpente :

 

La loge est d'une conception simple, toit une pente, 4 rangée de poteaux assemblées entre elles .

 

 

 

 

 

 

 

 

Etape 6 : Assemblage des travées de poteaux :

 

Commentaires minimum, l'image parle d'elle même.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Etape 7 : la couverture de la loge :

J'ai eu la chance de disposer de plaques de fibro que j'ai recyclé, me permettant de réaliser le toit à moindre coût.

 

Etape 8 : Réaliser les murs de l'abri : à venir dans les semaines futures...

Cette réalisation est à venir, sachant que j'utiliserai 2 matériaux...

Pour la partie visible depuis le chalet, j'utiliserai du bois, avec une allure travaillée, ce qui permettra à l'oeil de se ravir à la vue du batiment sur le rive opposée de l'étang.

Pour la partie cachée, je mettrai à profit le solde des plaques ondulées dont je dispose afin d'amoindrir les frais.

Etape 9 :  qui n'en est pas une mais un incontournable au niveau des instrumentaux tout au long du chantier

A) Une communication de chaque instant entre les métiers en présence ...

Certains se concertent, d'autre observe...les sens utilisés ne laisseront aucun hasard à la construction... même si les long discours font les petites journée ( comme dirait Pascal) et si le regard d'un autre parait plutot dubitatif que réellement inspiré !

B) une surveillance sans état d'âme...

Léon, curieux comme une jeune fille, passe beaucoup de temps vers nous, il regarde, vient discuter, chercher un peu de tendresse, exprimer tout simplement qu'il est content de nous savoir là.

Sache mon Petit Léon que nous aussi sommes heureux de t'avoir comme conducteur de travaux.

A venir un article sur la continuation des travaux.

@mitiés Comtoises.

Pour une fois, je ne vais pas rester dans le trop pudique, je vais me débarrasserde ce manteau d'humulité dont j'ai fait ma seconde peau, car comme indiqué dans les chiffres des states restituées par Canalblog, le monde entier se presse aux portes du blog, et là sous nos yeux ébahis vous le voyez comme moi, les USA, la Nouvelle Calédonie...et les Chinois !

Après avoir achetés certains de nos grands vignobles, s'être emparés de joyaux de l'industrie Française, avoir mis main basse sur les places boursières...les voilà à lorgner sur mon blog. 

Non, je ne suis pas à vendre, n'essayez pas une OPEA, j'ai protéger les montages juridico-financiers de ce journal, ha la presse internationale ne vous suffit pas, vous voulez importer mon organe de communication au delà de la grande muraille, et bien même si je vous comprends, je ne pourrai l'accepter.

L'idée m'est pénible de priver ce milliard de Chinois de l'imagination de ce blog, mais Français il est et restera.

Promenez-vous tout à votre aise, photographiez à l'instar de vos voisins Nippons, regardez et inspirez-vous  de la culture terrienne de nos campagnes, faîtes vôtre notre bon sens...cela ne peut qu'avoir du bon..mais limitez là vos ambitions  !

Pays	Visiteurs	%
	France	86	86
	Chine	9	9
	Nouvelle-calédonie	4	4
	États-unis	1	1

 

C'était la réponse du berger au Samouraï.

Moi non plus, faut pas me chercher !

Aller, sans rancune...on ne peut pas toujours gagner !

 

@mitiés Comtoises.

En ce premier Août 2011, cela fait trois ans jour pour jour que j'ai fait l'acquisition de cette parcelle de terre qui occupe le plus clair de mon temps libre.

Le nombre d'heures à cogiter, à dessiner dans une tête parfois trop petite pour y enfermer toutes mes idées est vertigineux, le nombre de jours passés à construire en solide ce qui émergeait de mon fertile esprit n'en est pas moins important.

Et tout cela s'impose à moi aujourd'hui en terme comptable, cela fait 3 ans que tu t'acharnes à donner une âme à ce lopin de terre, cela fait 150 et quelques semaines durant lesquelles pas un seul jour tu n'as eu une pensée pour ton projet, cela fait fait quelques moments d'amitié et de convivilité que tu t'échignes à construire ce Paradis.

A en croire les visiteurs, le travail se voit ( heureusement), non pas à l'oeil mais se mesure dans une forme d'accomplissement.

Pour Claude, quelques photos plus éloquentes que la prose qui précède :

Il y a 3 ans ...

 

 Là, déjà quelques râles de tronçonneuses avaient faits des dégâts dans la cohorte des arbres qui peuplaient l'étang...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  Même point de vue, avec quelques aménagements...

  

Là, je mesure les WE, les jours, les semaines, les mois...

Et surtout je suis à même de considérer la chance qui est mienne d'avoir autant de facteurs qui se conjuguent afin de m'avoir permis de réaliser ce rêve ...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les travaux des mois et années à venir ne seront pas aussi colossaux...et pourtant il reste tellement à faire, que ces projets m'empêchent  souvent de dormir... comme une passion encore si jeune !

 Bon Anniversaire mon Paradis. 

@mitiés Comtoises.

Je souhaitais mettre quelques photos prises depuis la terrasse, je trouve que le point de vue est bucholique, en tout cas c'est mon point de vue...

Vue sur la droite de la terrasse, au loin se dresse le squelette d'un chêne fourdroyé en pleine force de l'âge, mais le jeune homme est fier, il reste droit, maigre, décharné mais fier, son grand corps montant au ciel comme dans un défi à Dieu.

J'aime cet arbre, il est perdu, il se dresse dans un combat perdu d'avance, mais j'aime sa fougue à ne s'avouer vaincu.

 

Dans l'enclos de cette terrasse, je me sents en sécurité, la véracité du lieu, la force du bois, je palpe l'âme de ces grands sapins comme une armée faisant rempart pour tenir les habitant des lieux à l'abri de la folie des hommes.

Ici tout parait si calme, si vrai, l'impression d'avoir remonté le temps, être revenu dans une époque où la vie était dure d'une dureté qui en marquait le prix, les mains caleuses pourtant douces à la joue des enfants, la peau rugueuse mais si chère à embrasser.

Mon regard se promène, se perd dans mes pensées...mais ne s'égard jamais!

Sur l'ile, les deux saules tortueux ont pris leur place, ils colonnisent la parcelle de terre comme un drapeau marquant une prise.

Je les mesure jeunes, mais je devine toute la force qu'ils contiennent et qu'ils laisseront jaillir d'ici 2 à 3 ans, montant de la terre comme des géants.

 

 

La bal des hirondelles, danseuses qui ne se sont pas laissées piéger par l'objectif. Tournoyant dans un ballet incessant, elles tournent dans  le ciel et viennent plonger dans l'eau à la mainère d'une courre dansant un menuet.

Ce spectacle me rend candide, je suis comme un enfant subjugué par tant de beauté et de grâce.

 

Merci de votre venue.

 @mitiés comtoises.

 

 

Quand les passions rendent dinguent...

Ces quelques Gifs m'ont faits rire, alors, ce n'est pas coutume, j'ai souhaité vous les faire partager, espérant que cela fera naître sourires et/ou rires sur vos visages...

 

Au début, un hobby que tu viens de découvrir, qui  n'est pas encore une passion, cela berce ton quotidien...

Puis cela prend de plus en plus de ton énergie mentale, cela commence à réellement faire partie intégrante de ton quotidien...

Puis tellement dévorante que tu es prêt à y sacrifier énormément, et cela sans trop t'en rendre compte...

 

Puis même dans ce qui peut paraître  la cécité, tu commences à t'enfoncer dans un trip qui est le tiens, tu perds pied avec la réalité...

Et puis tu négliges tout, jusqu'à ton apparence physique et l'image que tu donnes aux autres ...

 

Et pour finir, la folie s'empare de toi, pas douce celle-ci mais furieuse, celle là même qui fait de toi un autre...

 

Alors ? sourires, rires ????

 

@mitiés comtoises.

 

 

 

 

 

 

 

Ce matin la pendule déclame un 07h30, quand mes paupières affichent le divorce d'avec Morphée,  relativement  tôt au regard de l'heure de coucher ( 02h30).

Même si Morphée et moi nous aimons d'un amour très raisonné, notre relation depuis quelques semaines nous a vu prendre de la distance, nous passons moins de temps ensemble, pensons un peu moins l'un à l'autre...c'est la vie je pense !

J'ai l'âme légère ce matin... ci dessous vous touverez une image de celle-ci, son humeur est  ensoleillée, sereine comme ce plan d'eau, verte d'une nature qui est une bonne nature.

 

Et puis au milieu de cette nature, plantée... ma conscience, solide, authentique, massive et rustique.

Dans cette découverte, aucune surprise le bois de l'Eden est fait d'Ebene, noble comme les sentiments, pure comme une âme bien née, solide comme les portes de paradis.

En vous imprégant des photos ci-dessous vous allez mieux me connaître, le chalet est la présence construite de mon être, avec les mêmes qualités et vraissemblablement les mêmes défauts ( si si, il y en a, même s'il faut bien regarder pour les trouver...humour)

Maintenant,  promenons nous en silence, laissons nous guider dans les chemins de l'Eden...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je pense que maintenant nous nous connaissons un peu mieux, vous de m'avoir parcouru...et moi de vous avoir observé dans ce parcours de découverte...

Merci de cette promenade côtes à côtes...

 

A la revoyure,

@mitiés Comtoises.

50 ans aura été l'occasion de réunir quelques amis autour de l'étang, histoire d'amoindrir l'effet du temps qui passe, laissant au détour d'un corps quelques marques en écart avec la jeunesse de mon esprit.

Mais je ne vais pas disserter sur mes états d'âmes en la matière, sachant que nombre de promeneurs sur le blog, ont une idée, certes plus ou moins précise, de ce temps qui passe sur la pointe des pieds, sans faire de bruit pour ne pas déranger, mais qui laisse autour de lui des traces indélébiles de  son passage.

Donc, pour recevoir comme il se doit les amis à la table de cette jeunesse agonisante, j'ai mis les bouchées doubles , terminant à grands renforts de fin de semaines harassantes nombre chantiers.

Pour exemple :

1) défilé de palines sur terrasse montagnarde :

Planche de 27 mm sur 100, quelques dessins reportés, un bonne scie sauteuse, et voilà des palines rustiques, traitées et beaucoup moins onéreuses qu'achetéés dans un magasin spécialisé.

Quant à la partie de toit droite du chatet, quelques chevrons rajoutés, 2 rangs de tuiles, et voilà notre habitation changeant fondamentalement de look, la cabane de pêche se prenant presque pour un petit chalet Savoyard.

2) Rives de toit façon ferme Comtoises:

Des planches travaillées pour en faire des volets, de flammes descendant du toit, et voilà un chalet quasi fini, aux allures de maison Comtoise, rustique et massive comme ses habitants, avec un feu dans le foyer qui dégage une chaleur tellement humaine.

3) photo d'agence de voyage :

J'aime regardant cette photo, me dire que le Paradis est un endroit de repos, au moins moral que les constructions réalisées dans le respect des valeurs qui sont miennes, terriennes et humanistes légitiment un peu plus chaque jour.

L'endroit est vraiment magnifique, me reportant à des articles vieux de quelques 3 ans bientôt, j'écrivais :

<<  Voilà c'est fait, depuis ce vendredi 1er août, date à laquelle moyennant quelques euros, j'ai pris possession d'un coin de rêve, qui n'est pas encore un paradis, mais qui, à force de patience et de travail, prendra forme. >>

Aujourd'hui je peux dire avec satisfaction, endroit charmant je te baptise Paradis, la patience je n'en ai pas eu besoin, car chaque jour, chaque travaux dégageaient une telle passion, une telle envie qu'il n'eut pas été necessaire de faire appel à la patience.

Certes il y a eu beaucoup de travail, pour ne pas dire énormément...mais là aussi avec une telle envie porteuse, que jamais je n'ai ressenti comme travail toutes ces heures passées à mesurer, scier, assembler, visser....

Je te remerci endroit de t'être laissé domestiquer, d'avoir plié devant mes exigences, de t'être donné sans compter, avec confiance et générosité.

 Merci.

@mitiés Comtoises à toi passant.