Histoire de points de vues...
Je souhaitais mettre quelques photos prises depuis la terrasse, je trouve que le point de vue est bucholique, en tout cas c'est mon point de vue...
Vue sur la droite de la terrasse, au loin se dresse le squelette d'un chêne fourdroyé en pleine force de l'âge, mais le jeune homme est fier, il reste droit, maigre, décharné mais fier, son grand corps montant au ciel comme dans un défi à Dieu.
J'aime cet arbre, il est perdu, il se dresse dans un combat perdu d'avance, mais j'aime sa fougue à ne s'avouer vaincu.
Dans l'enclos de cette terrasse, je me sents en sécurité, la véracité du lieu, la force du bois, je palpe l'âme de ces grands sapins comme une armée faisant rempart pour tenir les habitant des lieux à l'abri de la folie des hommes.
Ici tout parait si calme, si vrai, l'impression d'avoir remonté le temps, être revenu dans une époque où la vie était dure d'une dureté qui en marquait le prix, les mains caleuses pourtant douces à la joue des enfants, la peau rugueuse mais si chère à embrasser.
Mon regard se promène, se perd dans mes pensées...mais ne s'égard jamais!
Sur l'ile, les deux saules tortueux ont pris leur place, ils colonnisent la parcelle de terre comme un drapeau marquant une prise.
Je les mesure jeunes, mais je devine toute la force qu'ils contiennent et qu'ils laisseront jaillir d'ici 2 à 3 ans, montant de la terre comme des géants.
La bal des hirondelles, danseuses qui ne se sont pas laissées piéger par l'objectif. Tournoyant dans un ballet incessant, elles tournent dans le ciel et viennent plonger dans l'eau à la mainère d'une courre dansant un menuet.
Ce spectacle me rend candide, je suis comme un enfant subjugué par tant de beauté et de grâce.
Merci de votre venue.
@mitiés comtoises.