L'étang se reveille...c'est l'printemps
Il y a encore peu, la neige, la glace étaient autant de pardessus dont se drapait l'étang, lui donnant des couleurs blanches, reposantes, mais oh combien honnies en ces temps printaniers.
Le 21 mars décrètait que l'hiver devait fuir nos terres, les oiseaux ne s'y trompant pas appelaient de leurs cris la saison naissante, les bourgeons ça et là ornaient certains arbrisseaux , guirlandes à la gloire du Dieu Soleil.
Si Avril nous conseille de ne se découvrir d'un fil, souffrez que notre moral se détourne des mois aux journées courtes, pour faire les yeux doux aux promesses des semaines à venir, et se réjouir des températures attendues.
L'étang ne s'y trompe pas, bien que le sortir de son sommeil se fasse avec langueur, on y voit les yeux s'ouvrir doucement, avec quelques poissons qui font quelques pirouettes en guise de clin d'oeil.
On y entend l'herbe chuchoter, les brins devisant entre eux le jour de la pousse commune.
L'île est peut être devenu le paradis de Lucien et Lucette, un couple de colverts sauvages, qui glisse sur cette eau amicale.
Marie Thérèse, épouse de Pierrot, qui découvre cet endroit qui accapare tant sa moitié, et reconnait comprendre le temps passé au regard de l'avancée des travaux du chalet.
La palette du peintre n'y trouvera contentement, les teintes sont encore faites de sombre et de pâle, pour autant, les couleurs qui éclaireront ce havre sont à fleur de peau, prêtes à jaillir et à repeindre ce tableau, nous sommes là sur l'esquisse d'un été.
Ça fait du bien de rêver à demain.
Les vaches viennent de pénétrer ce lieu devenu leur chez soit.
Un prochain article sur les Higland de l'Etang.
@+. @micalement.