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Etang chez ses rêves
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17 novembre 2010

Saga féline... ou quand la nature décide!

Pour faire un tantinet d'histoire, je dois revenir quelques 12 mois en arrière, époque à laquelle je travaillais avec l'ami Pierrot à l'agencement des sols du chalet.

Un jour, alors que la voix des scies portatives faisaient taire leur appétit de décibels, un miaulement  déchirait le silence, laissant apparaître dans la trémie, réservée à l'escalier, une boule de poils blanche et noire, qui allait bientôt répondre au doux nom de Madeleine, tant son avidité pour ce gâteau nous impressionnait.

En vérité, on aurait pu la nommer sardine ou cassoulet, si le seul aliment disponible n'avait été un sachet de ce biscuit de notre enfance.

Puis Madeleine devint vite chez elle, nous attendant toute la semaine, pour, le week end venu, nous sauter dans les bras, exprimant par la même autant son contentement de nous retrouver que sa folle envie de casser la croûte.

Puis vint décembre qui apportât, dans la froideur de ses journées, deux autres félins, que l'on prenait l'un pour l'autre, au point de les confondre.

Léon jeune mâle de quelques mois, et sa soeur Noël(le) , palindrome de son matou de collatéral.

Lors d'une présentation sur le blog de cette famille reconstituée et élargie, mon Ami Françis " d'Etang et Chalet ", me mettait en garde contre la propension de ces animaux à folâtrer et à générer descendance.

Fut dit fut fait, puisque les beaux jours arrivant, les deux femelles se roulaient comme des poules de luxe, piétinant sur place comme autant de coureuses de dotes devant une bijouterie.

Léon lui, à peine sortit de l'adolescence, tournait autour des drôlesses, ne parvenant à asseoir son autorité de mâle, repoussé par l'une et ignoré de l'autre, laissant ses hormones sans réponse, et lui signifiant doutes quant à ses qualités de Don Juan au pays des matous.

Les deux chattes mirent bas, et les deux fois dame nature ne donna suite à ces nichés, reprenant la vie initialement donnée, abandonnant nos mères orphelines de descendance à la plus grande tristesse.

La résolution de conduire tout ce petit monde chez le véto était née, et ce dés la saison des amours terminée.

Puis Madeleine trouva consolation dans les bras de Brice, chat roux comme un ministre de l'immigration.

Là, naquirent des chatons qui, après une prime enfance dans un tas de bois impénétrable, vinrent à la civilisation des hommes, non sans appréhension.

Là encore un petit matou et une soeur aux trois couleurs.

L'arrivée de cette progéniture eut pour effet de chasser Léon, qui ne trouvant plus sa place choisi de s'expatrier, alors que Noelle quitta le chalet pour donner la vie à sa propre filiation.

Tous deux disparurent, et des éléments me laissent à penser que la grande faucheuse les pris en son sein.

Les nombreuses recherches furent vaines, la dépouille d'un de mes adorés corrobora ce qui était impression.

Aujourd'hui les petits ont grandi, Petit Léon est câlin, espiègle et joueur, son appétit de vivre est à la taille de ce qu'il sera demain, fort et dominant, quant à sa soeurette, Camille, sa peur des premières semaines s'est estompée, elle commence à s'abandonner à la main qui la nourrit et la gratte sous le ventre, elle se love à l'appel de son nom, dresse sa petite queue pour exprimer sa confiance.

Je n'ai jamais été un inconditionnel des chats, et pourtant...

Et pourtant, quand j'arrive en fin de semaine à l'étang, mon visage arbore un sourire voyant les gardiens du chalet venir au devant de mon approche, signifier leur bonheur de ma présence...synonyme de repas gargantuesques.

Je vais oeuvrer pour dissuader Dame Nature d'exposer la vie de ces petits êtres et les soustraire aux affres de la reproduction. 

Avant je pensais que ces chats n'étaient pas à moi, ils appartenaient aux lieux...maintenant je les nomme mes chats, ils ne sont pas ma propriété, mais font partie de mon Paradis, ils sont les valeurs que je défends, ils sont partie de moi.

Petit Léon

CIMG0019

Petite Camille

CIMG0089

Sans tomber dans la benoite sensiblerie, il convient simplement de respecter la vie, et ces petits être sont la vie, alors au détour de la rencontre de ces petites âmes, considérons les comme  tel.

@mitiés Comtoises.

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Commentaires
C
Salut Guit,<br /> <br /> Merci pour ces commentaires qui me font bien sûr énormément plaisir.<br /> Je suis heureux de te conter parmi les promeneurs assidus du blog, cela prouve que mon verbiage intéresse parfois!<br /> Quant à te répondre sur une interrogation précédente, je n'ai pas de photo ou d'article sur les champignons, non que cela ne m'intéresse, mais depuis quelques mois ( bientôt années) le temps, si rare, est consacré au chalet, à l'étang et aux pâtures qui demandent beaucoup d'entretien.<br /> Mais l'année prochaine, je ferai en sorte de prendre qq clichés de champignons et communiquerai.<br /> <br /> A bientôt de te lire.<br /> @mitiés Comtoises.
G
euh, je veux dire quel clavier!<br /> <br /> Ah, quel poète ce Comtois, il arrive à nous tenir en haleine dans ces récits.<br /> Que ce soit en partageant la création d'une pièce spéciale dépôt de bilan (et c'est surement la le plus dur), ou en nous narrant les péripéties généalogiques de ses matous d'adoption!<br /> <br /> Chapeau aussi bien sur pour les derniers travaux, je viens souvent lire tes trop rares articles!<br /> <br /> Bonne continuation et au plaisir de te lire
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